Le CNIC en stagnation quasi Chronique se noie dans les eaux du Cameroun
Avec
la stagnation quasi chronique du CNIC qui fait du sur place - pour ne pas dire
qui recule, car qui n'avance pas régresse-depuis une dizaine d'années, c'est à
se demander si cette entreprise demeure toujours cet "enfant chéri"
d'hier du président de la République, surtout avec le désordre qui y règne. Ne
vous fiez pas au calme apparent que vous observez , le mal est très profond
comme cela transparaît dans le texte ci-dessous, et ce n'est pas le CONSUPE qui
a rendu visite à cette société il y'a bientôt deux ans qui le démentirait.
Il y
a quelques semaines, des employés du chantier naval et industriel du Cameroun,
en abrégé CNIC ,ont exprimé leur ras- le- bol et leur indignation par
l'affichage dans les bureaux de cette entreprise d'un tract, rédigé à la main,
pour protester contre la prorogation de contrat, pour la troisième fois, du
directeur financier partant, NGO HEGA
MISPA BÉATRICE, parvenu à l'âge de la retraite depuis 2017 mais toujours
maintenue en poste avec la complicité du Directeur général, dont elle exécute
volontairement certains ordres de décaissement et d'autres sollicitations sans
discernement pour être dans les bonnes grâces du patron.
En
reconnaissance de cette attitude servile, le Directeur général lui retourne la
gentillesse en lui accordant tout ce qu'elle lui soumet , notamment des
demandes de missions personnelles sur
mesure,des propositions de nominations par pure forme , car celles ci sont
approuvées sans questionnement ;ainsi que d'autres faveurs.
C'est
ainsi qu'un certain NDJENG MOÏSE, très proche collègue de longue date de notre inamovible directeur financier a
bénéficié d'une première prorogation de contrat de trois mois , d'octobre à
décembre 2019,et tout récemment d'une deuxième de six mois ,de janvier à juin
2020 couplée avec sa nomination comme chef de département finances et
comptabilité par une résolution du conseil d'administration qui va plus loin
pour préciser en son article 2 ,que l'intéressé est appelé à assurer la
formation de l'agent BIKOI Simon ( actuellement chef de section recouvrement)
au poste de chef de département finances et comptabilité ( en vue de son
remplacement forcément).
On
peut donc facilement comprendre le sens du tract sorti il y a bientôt quelques
mois , puisqu'il disait ceci: "jamais plus de retraite au CNIC pour les
Bassa ' MISPA-NDJENG <<LA HONTE
>>.Cela pour souligner que les prorogations dont il est question ont
des relans régionaux . D'ailleurs on pourrait pousser l'analyse plus loin en
adjoignant à ces deux noms celui de BIKOI Simon .
En
effet comment comprendre que ce dernier soit nommé six mois par anticipation
sans les compétences requises, que la prétendue formation auprès de son
collègue est supposée lui donner ,une véritable propulsion turbo qui fait
passer le concerné du rang de chef de section à celui de chef de département
sans passer par le rang de chef de service et surtout pour des responsabilités
très sensibles comme celles-là : Comptabilité, fiscalité et finances.C'est une
vraie mascarade!
Que cache l'obstination du
Directeur général à vouloir contre vents et marées maintenir le Directeur
financier partant au point de violer délibérément la loi et les résolutions du
conseil d'administration ?
La
vérité est que le directeur général a peur de se séparer d'une "fervente
militante" plus ou moins complaisante devant ses demandes de paiement et
autres sollicitations à l'instar du décaissement de 1,5 million frs CFA ordonné
par lui lors des obsèques d'un travailleur en dépassement du montant prévu par
les textes de la société pourtant respectés scrupuleusement dans tous les
autres cas de décès d'un employé. Il en
est de même de la version du budget 2020 rejetée, dont les projections notamment
du chiffre d'affaires ont été manipulées à dessein pour occulter les
contre-performances commerciales , une autre façon pour cette dame de venir en
soutien à la direction générale et à son ami particulier et de longue date , jean Alain DORIER,
directeur commercial et de l'exploitation,un autre phénomène !
En
dépit des lourdes charges qui pèsent contre ce dernier , il réussit à maintenir
la tête hors des flots grâce à des soutiens tapis dans l'obscurité et à sa
manie pourtant bien connue d'entretenir l'espoir en faisant miroiter aux
dirigeants et en hauts lieux , à
l'approche de l'expiration de son contrat, une myriade de projets qu'on ne voit
jamais ,arriver(cf.grande mobilisation tapageuse organisée par lui à LIMBÉ le
14 Fevrier 2020 ).C'est ce que l'individu a fait avec réussite et bonheur
depuis six ans pour un salaire mensuel
net de près de 7 millions frs CFA et pour une charge globale d'environ 12 millions frs CFA qu'il coûte à la société à
ne rien faire .
Un
traitement fixe qui n'est lié à aucune exigence de résultats.
À
SUIVRE.
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