Pougala, le chasseur de primes en fin de parcours
Pougala, le chasseur de primes en fin de parcours
Ce 25 février 2020, Pougala, géostratège confirmé sur les réseaux sociaux et grand industriel dans la république virtuelle de Facebook, a fait un papier destiné à voler au secours du régime de Yaoundé.
Dans ce bouillon, le stratège de la plus grande
industrie de mensonges et de manipulation explique en gros que le président
camerounais est victime d'une vengeance sournoise de l'actuel président
français qui n'a pas digéré le fait que l'ancien premier ministre Fillon ait
été roulé dans la farine par le président Biya. Ce dernier serait parvenu à
rompre avec les accords coloniaux qui donnaient à la France tout le sous-sol
camerounais. Depuis 2009, date de cet événement historique, le Cameroun aurait
repris son entière souveraineté des mains de la France coloniale.
Pougala, menteur indigne du moindre crédit
Mais Pougala est un industriel, concepteur de la plus
grande industrie de mensonges. Comment le savoir ? Pougala nous instruit sur
une formation de 02 ans annoncée par le Ministère de l'Elevage et celui de
l'Agriculture entièrement financée par la même France que Biya aurait roulé.
Reprenons autrement : la France perd le contrôle des richesses camerounaises et
au lieu de se retirer au moins ou au plus sabote les initiatives du Cameroun, y
revient plutôt soutenir la formation. Si par extraordinaire, on pourrait donner
quelques crédits à ce qu'écrit l'homme à l'expertise plurielle, on pourrait se
poser une question : Comment Ahmadou AHIDJO, premier président camerounais,
ayant vécu avec lesdits accords, a pu mettre sur des industries et même une
compagnie aérienne nationale prospère que la gouvernance de son successeur a
mis en faillite ? Si AHIDJO, prétendument illettré s'est révélé le bâtisseur du
Cameroun moderne, alors Biya est un homme certes d'une certaine culture,
mais médiocre dans la vision et
l'action. Pougala sait-il seulement que c'est le même Fillon qui a pris une
part active dans le bombardement de la résidence présidentielle ivoirienne du
temps de Laurent GBAGBO ? Sait-il seulement que c'est le même Fillon qui était
aux premiers rangs pour la liquidation du leader libyen Mouammar Kadhafi ?
Dis-moi qui tu protèges, je te dirai qui tu es! Notre grand stratège en
mensonges écrit superbement : " Nous devons trouver notre stabilité dans
ces exemples qui ont garanti 3 siècles de stabilité à Rome, en commençant par
trouver comment donner à manger à tous nos habitants. Et ça, nous sommes
capables de le faire ". Pougala est le prototype d'individu lâche, sans
scrupules qui veut toujours se faire une image lisse et infaillible. Le même
pougala qui jurait la main sur le coeur être en train de trouver les solutions
aux problèmes de la population rurale ne dit rien sur sa propre contribution.
Où se trouve l'huile de tournesol de l'histoire agricole du Cameroun ? À quand
la restauration à moindre coût de 500 FCFA avec boisson ? Quand aurons nous sur
le marché le poulet qui court ; l'eau de source de montagne? À quand le début
des travaux de la construction du campus universitaire de la pougala academy
qui dispose de toutes les expertises humaines ? À quand la fin du nomadisme
dans les hôtels pour être dans un lieu identifiable et pérenne ? Les escrocs
sont toujours des cibles mobiles ; il faut désorienter en cas de représailles
des victimes !
Quel est le sens des écrits de cet expert en
escroquerie nouvelle ?
Pougala nourrit depuis longtemps d'avoir une part sur le pactole de 103 milliards alloués au plan triennal d'urgence jeunes. À défaut de prendre la place de PENDA EKOKA à la présidence de la république, il mise au moins sur le magot du plan triennal. Pour ce faire, il mise sur le fait qu'en cette période de difficultés pour le régime, il peut être plus audible et bénéficier d'une manne financière avant de se tirer dans son Italie qu'il chérit tant. Pougala n'a rien à cirer avec le développement du Cameroun, ce qui l'intéresse, c'est de prendre sa part et de se tirer par la porte arrière. Depuis un certain temps, Pougala véhicule une certaine idée selon laquelle il serait malade et donc qu'il doit limiter son travail dans la virtualité de Facebook. Cette facebookerie est la porte arrière pour justifier pourquoi il sera parti sans dire au revoir à ses naïfs petits copains.
Le moment venu, ne nous appelez pas prophète, assumez votre mougoucité .
Kouam Pascal
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