« …Les ambazoniens seront combattus jusqu’à la dernière énergie sauf si une puissance plus puissante que la France rentre en jeu et que les francophones… »
Mardi 24 Décembre 2019, alors que les camerounais préparaient la fête de la nativité, Paul Biya a promulgué une loi sur la décentralisation .Ce même jour dans le Noso, Cameroun anglophone, le cou d’un soldat francophone est tranché par les sécessionnistes.
Trois
ans après le déclenchement de la crise anglophone, les camerounais surtout
francophones peine à comprendre les véritables enjeux de cette crise qui selon
le ministre délégué auprès du Commonwealth a déjà fait plus de 760 morts parmi
les soldats de l’arme régulière. En
1996 le Cameroun décide de la mise en place de la décentralisation.
En
2010 la France organisait au Cameroun un séminaire consacré à la gestion des
compétences et des ressources de première génération transférées aux communes
et communautés urbaines. Elle aidait déjà le Cameroun.
En
2016 les anglophones décident face à l’échec de la politique de
décentralisation, de revenir au fédéralisme. Le fédéralisme a été approuvée par
la société civile indépendante comme meilleur model pour le Cameroun, les
partis politiques non pro-régime, les personnalités publiques …Un élu local,
maire de Bafang a publiquement revendiqué le fédéralisme.
La
voix des anglophones était plus audible parce que face à la répression du
régime, certains dans le NOSO ont pris les armes. Aujourd’hui, 23 ANS APRES, la
France revient dire qu’elle est prête à aider le Cameroun dans la mise sur
pieds de la décentralisation.
En
effet : « La crise anglophone est une menace directe contre la francafrique c’est
pourquoi les ambazoniens seront combattus jusqu’à la dernière énergie sauf si
une puissance plus puissante que la France rentre en jeu et que les francophones
camerounais comprennent que c’est aussi une lutte d’émancipation pour tous les
camerounais et non pour les seuls anglos » Explique Bobby Laroche
Fobang Nkabyo de la société civile camerounaise qui précise sur la misère des camerounais « En
réalité si le Cameroun était resté sous la culture entièrement allemande ou
anglo-saxonne on serait une véritable puissance africaine mais le passage de la
France par ici nous a relayé et maintenu dans le club des pays les plus pauvres
de la planète. ».
Christian
Penda Ekoka président du Mouvement Agir a toujours revendiqué la modification
de la forme de l’état comme condition pour un Cameroun prospère .Selon lui, La
dynamique de prospérité est liée à la forme de l’Etat et le fédéralisme comme le meilleur model de gouvernance politique.
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