Pourquoi le PAD et la présidence de la république évitent la relecture du cahier des charges de la concession DIT / PAD de 2001 ?
La
Chambre administrative de la Cour suprême du Cameroun a annulé l'appel
interjeté par le port autonome de Douala (PAD) le 21 août 2019 en vue de
suspendre l'arrêté no 90 / OSE / PTA / DLA / 19, publié par le Tribunal
administratif du littoral de Douala, dans l’affaire APMT Terminals BV et
Bolloré SA contre le PAD.
Cette
décision d’un tribunal camerounais
relance Bolloré dans la course pour la gestion du terminal à conteneur du port
de Douala alors que le contrat de concession arrive à terme le 31 Décembre.
Le PAD n'est pas tenu
de lancer un nouvel appel d'offres et peut décider de gérer son terminal à
conteneurs directement.
Christian
Penda Ekoka, expert en économie de développement était conseiller du port en
2001 lors de la signature de la concession de DIT. C’est son cabinet qui avait rédigé
le cahier des charges de la concession imposé au concessionnaire, il s’est
toujours étonné du refus d’appliquer le cahier des charges qui liait le concessionnaire
DIT à l’autorité portuaire.
En
examinant le cahier des charges de la concession entre les deux entités, DIT et
le PAD, le Cameroun n’a pas besoin de tous ces mouvements dans les juridictions
s’il souhaite se séparer du concessionnaire.
La question qu’il faut se poser est celle de savoir pourquoi ni le secrétariat
de la présidence, encore qu’il ne leur revient pas de s’ingérer dans la gestion
du port qui est une entité autonome, ni elle-même n’évoque la relecture de ce
cahier de charge pour évaluer ce qui aurait dû être fait.
Une
source anonyme bien introduite a fait des révélations sur une mafia bien
organisée qui vise à faire indemniser Bolloré avant son départ du Port de
Douala.
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16-12-2020 à 11:01:49
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