Le Cameroun sous le fédéralisme avait deux compagnies aériennes : le cas de la "Cameroon Air Transport" en 1965
La
"Cameroon Air Transport" dit CAT, est la 2eme compagnie aérienne créée
en 1963 avec "Air Cameroun" créée en 1953.
La
CAT a été fondée par la société appelée Cameroon Development Corporation (CDC)
qui possédait des fermes et commercialisait les bananes, le caoutchouc et
l'huile de palme.
La
CAT était basée à Tiko et était dirigée par un anglais. Cette compagnie
assurait les liaisons depuis les exploitations agricoles de l'ouest camerounais
vers des destinations du territoire dépourvu d’infrastructure routière ou
ferroviaire à cette époque.
Plus
tard, des vols réguliers ont été établis entre Yaoundé, Bamenda, Mamfé, Douala
et Ebolowa, Port Harcourt au Nigéria.
La
CAT était dotée d'une petite flotte, au début un Piper Apache, puis quatre
avions, dont deux DH Doves, un Dornier 28 et un Piper Aztec.
Les
opérations ont cessé au début des années 70 lorsque Cameroon Airlines a repris
toutes les licences de route du pays. Tiko était aéroport international à cette
époque!
© Georges
Njamkepo
La réunification
entre les deux Cameroun a entrainé :
La
destruction de notre parc de génie civile- PWD
La
destruction de nos banques- Cameroon Bank était l’une des plus grande banque de
l’Afrique de l’ouest dans les années 60. Demandez aux hommes d’affaires
Bamilékés.
La
destruction de notre société nationale d’électricité- POWERCAM
La
destruction de notre loterie nationale.
La
destruction de notre réseau routier, il y a jusqu'à quelques semaines
seulement, pour se rendre de Buea à Bamenda, il fallait passer par la région du
littorale et celle de l’ouest…
Le
démantèlement de nos infrastructures portuaires
La
destruction de nos aéroports et du Cameroon Air Transport, opéré par la CDC...
La
destruction du Marketing Board, WADA, Santa coffee, Ekona research …
La
ruine programmée de nos hommes d’affaire- Nangah Company a par exemple
construit la maison du parti de Bafoussam à moindre coût par rapport aux
entreprises françaises.
© Deacon Tassang Wilfred
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