Corruption systémique, Jacques André Prevost investisseur français demande à la Banque mondiale et la BAD de lâcher le gouvernement camerounais
Au moment où le Cameroun à travers la caisse autonome d’amortissement vient de demander le soutien de la Banque mondiale et la BAD pour résoudre ses problèmes d’endettement,Jacques André Prevost exhorte ces institutions à lâcher le gouvernement pour venir directement en appui aux entrepreneurs, simplement et hors la moindre intervention de l'État. ‘’Mon conseil à la BAD et à la Banque Mondiale : N’encouragez pas et ne collaborez plus avec cet Etat de corruption systémique, sur toute la chaîne qui va du Président au fonctionnaire de base. Sauf réformes drastiques préalables. ‘’ Souligne l’investisseur dans un commentaire sur le média Investir au Cameroun.
Victime de corruption et d’abus de tout genre, son cas est cité par l’Ohada dans son rôle de promouvoir l'arbitrage OHADA comme mode de règlement alternatif des litiges.
Ci-dessous,
la réaction intégrale de l’investisseur français
……………………………………………
De
2002 à 2006, notre société a consacré tout son capital (1 200 000 €) pour
lancer au Cameroun un grand projet pilote agricole, faunique, et de
développement villageois. Elle a résisté aux demandes quotidiennes de «
motivations » par agents publics ou autres ; Elle a gagné 15 procès sur 15 au
Cameroun, lancés par ses quémandeurs. Bénéficiant de la très forte adhésion des
villageois, elle réussissait particulièrement bien, malgré une succession de
contrôles administratifs pour l'entraver, qui ne se sont jamais traduits par le
moindre rapport hostile, bien au contraire.
Mais
par suite de sa résistance aux appels à corruption, elle a été spoliée du jour
au lendemain, en juillet 2006, par un courrier du Ministre de tutelle lui
interdisant de continuer ses activités. Conformément à son contrat avec l'État
du Cameroun, elle s'est pourvue devant la Cour Internationale d'Arbitrage, à
Paris. Elle a gagné toutes les sentences arbitrales et addenda (cinq en 12 ans
depuis 2007). Mais l'État ne paye aucune de ses condamnations, même confirmées
par la Cour d'Appel de Paris.
C'est
un État hors-la-loi.
N''investissez
surtout pas au Cameroun et n'allez jamais devant la Cour Internationale
d'Arbitrage.
Mon
conseil à la BAD et à la Banque Mondiale : N’encouragez pas et ne collaborez
plus avec cet Etat de corruption systémique, sur toute la chaîne qui va du Président
au fonctionnaire de base. Sauf réformes drastiques préalables.
Mais apportez directement vos concours aux entrepreneurs, simplement et hors la moindre intervention de l'État. Jandreprevost@hotmail.fr
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